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Maroine Amimi a de l'énergie à revendre et cela se ressent sur scène ! De tout son corps si expressif, il incarne ses personnages avec un dynamisme incomparable. Loin d'être dissipé pourtant, son jeu très physique en est plus fort et plus intense, comme si, canalisé, seul le meilleur et le plus juste transparaissaient. Diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles en 2011, ce comédien (et musicien) né en 1985 est déjà monté sur scène dans une quinzaine de spectacles et s'est essayé à la mise en scène avec Sentinelle de Philippe Beheyedt au festival Courant d'air 2011. Pour la saison 2012-2013 au Théâtre le Public où il a fait partie de la troupe de jeunes acteurs, on a pu voir Maroine Amimi dans trois créations. Dans L'Encrier a disparu, pétulant cabaret mis en scène par Bernard Cogniaux, le comédien investissait son rôle avec une joie et une énergie contagieuse tout en étant parfaitement au diapason avec le groupe tout comme dans La Serva amorosa de Goldoni, une commedia dell'arte menée tambour battant. Dans Le Bourgeois gentilhomme, le talent de Maroine Amimi éclatait tant le chant, la danse et son jeu précis semblaient naturels. Nul doute que l'on reverra cet homme aux milles expressions.(CdM)
Jérémie Petrus joue un rôle central dans Happy slapping, ou « l'art » adolescent de filmer une agression gratuite pour la diffuser sur le net. Faire du mal en bande, s’auto-stranguler, agresser des innocents et s'en vanter, « no future » mène au chaos. Sur ce thème, Thierry Janssen a construit une pièce qui tient la route et que la mise en scène d'Alexandre Drouet porte à la juste ébullition, jonglant habilement entre scène et vidéo. Un beau succès collectif, d’abord.
Trois jeunes acteurs, dont deux étudiants, se mesurent à un « aîné » de 24 ans, Jérémie Petrus, remarquable de sobriété dans le rôle de Lucas, narrateur doux et implacable exécuteur final. La double formation de Jérémie Pétrus, Conservatoire de Bruxelles et studio de cinéma Pygmalion à Paris, le rend convaincant dans les deux registres, théâtre et vidéo. Sur scène, il a déjà pu briller à Villers-la-Ville en Gavroche des Misérables ou dans Le nom de la Rose (Adso). Il est très actif dans le cinéma. Courts métrages, comme acteur principal ou réalisateur, au Festival Le Court en dit long à Paris. Il a tourné dans des séries télévisées ou longs métrages français, flamand ou algérien. Il est Homère dans le péplum d’Arte, Odysseus de Stéphane Giusti, et sera encore un mauvais garçon dans Punk Rock mis en scène en janvier 2014 par Olivier Coyette au Poche. Hyper actif et très convaincant.
Tout en paradoxe, Réal Siellez ! « L'ennui est un moteur puissant chez moi... il m'oblige à être créatif ! » Enfant, il reproduit en clowneries les histoires entendues. A l'école secondaire, il s'ennuie... donc saute à pieds joints dans tous les cours de théâtre. Un an qui se conclut mal à l'IAD et Bernard Cogniaux le pousse dans sa classe au Conservatoire de Mons. « Je ne savais rien faire d'autre que du théâtre. » L'évidence est là. Vincent Goethals l'engage dans Aux hommes de bonne volonté (Jean-François Caron) et Michel Kacenelenboggen a l'oeil sur ce jeune homme d'une présence et d'une agilité peu commune. Il le teste dans Un fil à la patte et l'engage dans la troupe des jeunes comédiens du Public. Il enfile les productions avec Pizutti, Bisconti, Cogniaux, Demoulin... : La puce à l'oreille, La serva amorosa, Les deux gentilhommes de Vérone, Le bourgeois gentilhomme et L'encrier a disparu, formidable spectacle surréaliste orchestré par Bernard Cogniaux. Tragique et comique, dansant, bondissant et chantant... Pas un poids plume, Real, mais sa souplesse, son élégance font mouche : « Je n'ai pas de problème avec mon corps, réplique-t-il en clin d'œil. Je me sens une ballerine toute légère à l'intérieur. » Qui en douterait ? Et ce jeune comédien s'oriente aussi vers la création. Plusieurs projets à l'horizon, dont un sur ... l'Ennui ! On le retrouvera encore au Public dans Les 37 sous de Monsieur Montaudoin de Labiche. M.F.
Maroine Amimi
Maroine Amimi a de l'énergie à revendre et cela se ressent sur scène ! De tout son corps si expressif, il incarne ses personnages avec un dynamisme incomparable. Loin d'être dissipé pourtant, son jeu très physique en est plus fort et plus intense, comme si, canalisé, seul le meilleur et le plus juste transparaissaient. Diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles en 2011, ce comédien (et musicien) né en 1985 est déjà monté sur scène dans une quinzaine de spectacles et s'est essayé à la mise en scène avec Sentinelle de Philippe Beheyedt au festival Courant d'air 2011. Pour la saison 2012-2013 au Théâtre le Public où il a fait partie de la troupe de jeunes acteurs, on a pu voir Maroine Amimi dans trois créations. Dans L'Encrier a disparu, pétulant cabaret mis en scène par Bernard Cogniaux, le comédien investissait son rôle avec une joie et une énergie contagieuse tout en étant parfaitement au diapason avec le groupe tout comme dans La Serva amorosa de Goldoni, une commedia dell'arte menée tambour battant. Dans Le Bourgeois gentilhomme, le talent de Maroine Amimi éclatait tant le chant, la danse et son jeu précis semblaient naturels. Nul doute que l'on reverra cet homme aux milles expressions.(CdM)
L'Encrier a disparu, mise en scène de Bernard Cogniaux, créé au Théâtre le Public. La Serva amorosa, mise en scène de Pietro Pizzuti, créé au Théâtre le Public. Le Bourgeois Gentilhomme, mise en scène de Serge Demoulin, créé au Théâtre le Public.
dans "L'encrier a disparu" , "Le Bourgeois Gentilhomme et "La Serva Amorosa"Jérémie Petrus
Jérémie Petrus joue un rôle central dans Happy slapping, ou « l'art » adolescent de filmer une agression gratuite pour la diffuser sur le net. Faire du mal en bande, s’auto-stranguler, agresser des innocents et s'en vanter, « no future » mène au chaos. Sur ce thème, Thierry Janssen a construit une pièce qui tient la route et que la mise en scène d'Alexandre Drouet porte à la juste ébullition, jonglant habilement entre scène et vidéo. Un beau succès collectif, d’abord.
Trois jeunes acteurs, dont deux étudiants, se mesurent à un « aîné » de 24 ans, Jérémie Petrus, remarquable de sobriété dans le rôle de Lucas, narrateur doux et implacable exécuteur final. La double formation de Jérémie Pétrus, Conservatoire de Bruxelles et studio de cinéma Pygmalion à Paris, le rend convaincant dans les deux registres, théâtre et vidéo. Sur scène, il a déjà pu briller à Villers-la-Ville en Gavroche des Misérables ou dans Le nom de la Rose (Adso). Il est très actif dans le cinéma. Courts métrages, comme acteur principal ou réalisateur, au Festival Le Court en dit long à Paris. Il a tourné dans des séries télévisées ou longs métrages français, flamand ou algérien. Il est Homère dans le péplum d’Arte, Odysseus de Stéphane Giusti, et sera encore un mauvais garçon dans Punk Rock mis en scène en janvier 2014 par Olivier Coyette au Poche. Hyper actif et très convaincant.
Happy Slapping, de Thierry Janssen, mise en scène d'Alexandre Drouet. Créé à l’Atelier 210, en novembre 2012, il y sera repris du 11 au 22 février 2014 et circulera en Wallonie d’octobre 2013 à avril 2014 (Tournai, Ciney, Huy, Nivelles, Eden de Charleroi, Manège.Mons)
dans "Happy Slapping"Real Siellez
Tout en paradoxe, Réal Siellez ! « L'ennui est un moteur puissant chez moi... il m'oblige à être créatif ! » Enfant, il reproduit en clowneries les histoires entendues. A l'école secondaire, il s'ennuie... donc saute à pieds joints dans tous les cours de théâtre. Un an qui se conclut mal à l'IAD et Bernard Cogniaux le pousse dans sa classe au Conservatoire de Mons. « Je ne savais rien faire d'autre que du théâtre. » L'évidence est là. Vincent Goethals l'engage dans Aux hommes de bonne volonté (Jean-François Caron) et Michel Kacenelenboggen a l'oeil sur ce jeune homme d'une présence et d'une agilité peu commune. Il le teste dans Un fil à la patte et l'engage dans la troupe des jeunes comédiens du Public. Il enfile les productions avec Pizutti, Bisconti, Cogniaux, Demoulin... : La puce à l'oreille, La serva amorosa, Les deux gentilhommes de Vérone, Le bourgeois gentilhomme et L'encrier a disparu, formidable spectacle surréaliste orchestré par Bernard Cogniaux. Tragique et comique, dansant, bondissant et chantant... Pas un poids plume, Real, mais sa souplesse, son élégance font mouche : « Je n'ai pas de problème avec mon corps, réplique-t-il en clin d'œil. Je me sens une ballerine toute légère à l'intérieur. » Qui en douterait ? Et ce jeune comédien s'oriente aussi vers la création. Plusieurs projets à l'horizon, dont un sur ... l'Ennui ! On le retrouvera encore au Public dans Les 37 sous de Monsieur Montaudoin de Labiche. M.F.
L'Encrier a disparu, d'après Daniil Harms, mise en scène de Bernard Cogniaux, La Serva Amorosa, de Goldoni, mise en scène de Pietro Pizzuti, Le Bourgeois gentilhomme, de Molière, mise en scène de Serge Demoulin, au Théâtre le Public.
dans "L'Encrier a disparu", éLe Bougeois Gentillomme" et " La Serva Amorosa"