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Strach - a fear song

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Le metteur en scène et auteur Patrick Masset, passionné par le mélange des genres, rêvait depuis longtemps de la rencontre du cirque et de l’art lyrique. Il avait déjà esquissé cet alliage dans L’enfant qui« cowboy rouge »

« Strach, a fear song » par le Théâtre d'1 Jour

Partenaires : Espace Catastrophe, Centre International de Création des Arts du Cirque [BE], Théâtre 140 [BE], Zomer Fabriek [BE], Theater Op de Markt/Dommelhof de Neerpelt [BE], Abattoirs de Bomel – Centre Culturel de Namur [BE], Théâtre Royal de Namur [BE]

Avec l’aide de : Fédération Wallonie-Bruxelles, Service du Cirque des Arts forains et de la Rue [BE], le Grand Est [BE]. Site internet de la compagnie : http://www.t1j.be

Dates à venir :

Du 9 au 21 juillet à Avignon (Île Piot) dans le cadre de "L'Occitanie fait son cirque en Avignon" , Le 9 août au Festival Theater Op De Markt, Neerpelt, Le 14 août au Festival de Spa, Le 22 ocotbre au Festival Circa, à Auch (F)

de Patrick Masset (Théâtre d'un jour).

Burning (Je ne mourus pas et pourtant nulle vie ne demeura).

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Sous-titré « Je ne mourus pas et pourtant nulle vie ne demeura », le spectacle de Julien Fournier s’est inspiré de témoignages récoltés par Laurence Vielle sur le burn-out. En voix off, la poétesse belge scande des données, des questionnaires, des récits de vies compressées, vidées, parties en fumée, tandis que, sur un plateau de plus en plus incliné, l’acrobate lutte pour conserver son équilibre tout en s’épuisant à des tâches répétitives et avilissantes.


 

Mettre ses chaussures tout en gardant le rythme sur un tapis de course lancé à toute allure, ordonner des caisses vouées à l’effondrement, jouer de son corps pour illustrer les camemberts statistiques sur le nombre de Belges en épuisement professionnel : loin d’esthétiser ces histoires de stress et d’anxiété, le spectacle en donne une traduction physique et visuelle. Sonore aussi puisque les mots de Laurence Vielle ont cette texture mécanique, implacable, faisant écho à des projections vidéo qui embrasent cet univers où l’homme n’est plus que machine ou marchandise. Où le burn-out se fait bûcher moderne pour les sacrifiés d’un système capitaliste obsédé par le rendement. Au lieu de s’y brûler les ailes, Julien Fournier, tel le phénix, renaît à la fin de son petit tas de cendres, ouvrant sur un horizon dégagé, libéré, où la vie ne se résume pas qu’au travail mais trouve son salut dans la pensée, la tendresse, les livres ou le silence. C.M.

« Burning », créé à la Vénerie, dans le cadre du Festival Up. Reprise du 9 au 21 juillet aux Doms, Avignon. Puis en mars à la Piste aux Espoirs, Tournai, et en mai au C.C. Jacques Franck, Bruxelles.


 

de Julien Fournier et Laurence Vielle(Habeas Corpus Compagnie).

Mémoire(s)

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Avec son deuxième spectacle, le collectif bruxellois nous montre magistralement qu’aucun sujet n’est étranger au cirque. Les cinq acrobates et comédiens de la Cie Poivre Rose s’engagent généreusement à nous rendre la mémoire. Le spectacle emprunte à rebours la route sinueuse de l’oubli et des souvenirs en s’aidant de rassurantes béquilles : des photos, quelques vêtements pendus sur un cintre, une chanson entendue dans une autre vie. Ils sont cinq sur scène, acrobates mais aussi comédiens accomplis, et ils nous proposent une suite de tableaux drôles ou émouvants centrés sur des personnages surgis de l’histoire, une diva à barbe, un couple de danseurs de salon, un émigré russe, un crooner de cabaret ou un cowboy à la gâchette facile. On est souvent dans le burlesque de situation. La réalité dérape et ils restent imperturbables. Au moment où on ne l’attendait pas, une corde, un trapèze, dégringolent des hauteurs pour un numéro court mais physiquement intense. Les références au cinéma, paradis perdu de la mémoire, sont nombreuses avec la diva alanguie et le comédien de stand-up au costume bleu électrique. La mémoire, elle, a inventé le zapping aux carambolages improbables comme ce duo de danse, une dispute de couple dans un hilarant lipping d’un classique hollywoodien. Puis arrive le puissant finale acrobatique où les cinq partenaires se retrouvent sur un cadre coréen dans des nuages de talc. G.B.

Mémoire(s), de la Compagnie Poivre Rose, mise en scène de Christian Lucas, créé à la Maison de la Culture de Tournai

Coproduction Maison de la Culture de Tournai, Les Halles de Schaerbeek et Dommelhof – Neerpelt.

Reprise : les 16 et 17 octobre 2018 au Théâtre de Liège

de la Compagnie Poivre Rose.