Pierre Lognay

/photos/2014.PierreLognay_YvesKerstius.pngFormé à l’IAD, Pierre Lognay travaille pour le cinéma comme pour le théâtre. Prix d’interprétation masculine au Festival international Clap 99, acteur principal de « Get Born » de Nicole Palo et de « Vampires » de Vincent Lannoo, (Prix du Public au BIFFF de Bruxelles), il prête également sa voix à de nombreuses sociétés de doublage et tourne dans des spots publicitaires et courts métrages. Sur les planches, nous avons déjà pu le découvrir entre dans « Motortown » (au Théâtre de Poche), « 1 table pour 6 » (au Théâtre des Galeries), « La Toute Grande » (au Théâtre des Tanneurs). Cette saison, dans « Orphelins » de Dennis Kelly, il est Liam, un jeune homme déboussolé et incohérent, qui vient d'essayer d’aider un quidam, lardé de coups de couteau, qui gisait sur son chemin. Trouble, troublant, à la fois attendrissant et profondément perturbé, sombre ou inquiétant, il y passe par tous les registres avec la même intensité douloureuse. M.H.

« Orphelins », de Dennis Kelly, mise en scène de Patrick Mincke, Théâtre de Poche. Reprise en mars.

dans "Orphelins"
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Jérémie Petrus

/photos/2014.JérémiePetrus_YvesKerstius.pngDéjà nominé l'an dernier pour « Happy slapping » de Thierry Janssen, Jérémie Petrus explose littéralement dans « Punk Rock » au Théâtre de Poche. Son ado BCBG affabulateur et incapable de tisser des liens d’amitié en recherche d'une forme d’intégration, d’appartenance, de reconnaissance nous a tout particulièrement séduits. Artiste aux multiples facettes, formé au Conservatoire de Bruxelles et au studio de cinéma Pygmalion à Paris, il réussit à s'imposer tant sur les planches (Gavroche dans Les Misérables à Waterloo; Adso de Melk dans « Le Nom de la Rose » à Villers-La-Ville) qu'au cinéma. Membre de la Ligue d'Improvisation professionnelle, véritable boulimique de travail, il est à la fois acteur, réalisateur et scénariste. On le retrouve en autres à l'affiche de « Cloclo, »  « The miracle of life », « Le puits » ainsi que dans des séries télévisées telles que « Melting Pot Café », « Résistance » ou « Odysseus ». À son sujet, il ne reste qu'une question à se poser .... Mais jusqu'au ira ce diable de garçon foutrement doué ? (M.H.)

« Punk Rock », de Simon Stephens, mise en scène d'Olivier Coyette au Théâtre de Poche. Il y sera repris en janvier 2015

dans "Punk Rock"

Romain Cinter

/photos/2014.RomainCinter3_AlicePiemme.pngD'origine suisse, formé à l'INSAS (promotion 2012), Romain Cinter a joué en Belgique sous la direction d'Armel Roussel (« Angels in America » ) et en Suisse sous la direction de Philippe Sireuil. Si son parcours scolaire lui permet de nombreuses rencontres et partenariats (Martine Wijckaert, Michel Dezoteux, Philippe Sireuil, Estelle Marion, Anne-Marie Loop...), il trouve, une nouvelle fois, sous la direction d'Armel Roussel un spectacle qui lui permet de montrer toutes les facettes de son talent. Dans « Rearview » de Gilles Poulin-Denis, au Théâtre des Tanneurs, Romain Cinter assume le personnage complexe de Guy qui vient de tout plaquer dans un énorme pétage de plomb. Dans un langage purement de là-bas (français agrémenté de mots d’anglais et expressions du cru), seul sur un véritable bout d’asphalte, il déballe sa vie comme une carte routière chiffonnée, trop souvent pliée et dépliée, emplie de sens-interdits, de voies sans issue. Il crie, hurle son désespoir et sa solitude, les peurs, les non-dits, les silences, les actes manqués... tout ce qui depuis dix ans l’étouffe et nous plonge brillamment dans l’esprit d’un homme, emblème de la déroute d’une frange de la jeunesse en mal de repères.

« Rearview », de Gilles Poulain-Denis, mise en scène d'Armel Roussel, théâtre des Tanneurs.

dans "Rearview"